7 octobre 2024
Les erreurs sur les fiches de paie sont monnaie courante. Si les répercussions financières peuvent être conséquentes pour l’entreprise, son image auprès des salariés peut en souffrir durablement.
Quelques exemples :
Les salariés sont très attachés à la rectitude de leurs bulletins de salaire, mais les erreurs ne leur sont pas toujours « favorables » et l’employeur peut réclamer un trop-perçu.
Un salarié dispose de 3 ans pour contester son bulletin de paie (Code du travail, L3245-1), ce qui peut aller jusqu’à une action devant le conseil des prud’hommes.
Dans ce cas, les risques sont principalement financiers pour l’employeur, qui peut être condamné à payer :
Une entreprise qui néglige le traitement des salaires peut faire l’objet d’un contrôle Urssaf et se voir appliquer un redressement (qui calcule le montant dû et les pénalités).
L’impact humain des erreurs commises sur les fiches de paie doit être pris en compte. Non seulement le salarié peut être lésé sur ses droits (sociaux, sur le plan de la formation ou pour sa retraite) et en concevoir du ressentiment vis-à-vis de son employeur. Surtout l’employeur risque la perte de confiance de ses salariés. Un sentiment de méfiance s’instaure ; Les salariés trop fréquemment touchés peuvent décider de quitter l’entreprise. Un turnover important et l’image d’une entreprise peu fiable peuvent lui être préjudiciables.
En conclusion : employeurs, soyez rigoureux sur la gestion de la paie !