23 octobre 2024
En cas d’arrêt de travail d’un salarié pour maladie, la convention collective de votre entreprise (voir ici comment trouver la convention collective de votre société) peut prévoir le maintien de son salaire durant l’arrêt de travail.
Dans ce cas, les indemnités journalières sont complétées par un complément de salaire.
Dans la plupart des cas, les IJSS sont versées par la CPAM mais un employeur peut demander à les verser à son salarié (et à en être remboursé par la CPAM). C’est ce qu’on appelle la subrogation de salaire.
Le but de la subrogation est de simplifier le versement au salarié des IJSS et du complément de salaire quand il y a lieu. L’employeur est libre d’utiliser ou pas la subrogation.
2 conditions sont nécessaires pour qu’il y ait subrogation de salaire:
La subrogation de salaire peut être demandée pour une durée inférieure à l’arrêt de travail ou pour la totalité de celui-ci.
La demande de subrogation de salaire se fait quand l’employeur signale l’arrêt de travail dans la Déclaration Sociale Nominative.
Dans « Subrogation » ou « Demande de subrogation en cas de maintien de salaire » l’entreprise indique:
Les indemnités journalières que doit recevoir l’employé en arrêt maladie sont alors versées à l’employeur. Ces versements donnent lieu à l’établissement d’un bordereau de paiement des indemnités journalières, le BPIJ (au format XML pour une intégration « facile » dans les logiciels de gestion des entreprises).
L’Assurance Maladie met à la disposition des employeurs qui pratiquent la subrogation du salaire pour leurs salariés en arrêt de travail, le bordereau de paiement des indemnités journalières (BPIJ).
Sur le portail https://www.net-entreprises.fr/ , il est possible de consulter les bordereaux de paiement des indemnités journalières (service proposé par l’Assurance maladie aux employeurs pratiquant la subrogation pour le versement des indemnités journalières). Ce service est complémentaire à l’attestation de salaire en ligne et à la déclaration sociale nominative (la DSN).